Lehrende/r: Univ.-Prof. Dr. Veronique Porra
Veranstaltungsart: Vorlesung
Anzeige im Stundenplan: V.LW.F
Semesterwochenstunden: 2
Credits: 2,0
Unterrichtssprache: Französisch
Min. | Max. Teilnehmerzahl: 1 | -
Prioritätsschema: Senatsrichtlinie Zulassung gemäß Richtlinie über den Zugang zu teilnahmebeschränkten Lehrveranstaltungen vom 07. März 2007. Nähere Informationen hierzu entnehmen Sie bitte www.info.jogustine.uni-mainz.de/senatsrichtlinie
Inhalt: La notion d’absurde apparue dans sa connotation philosophique dans les œuvres d’Albert Camus en 1942 va profondément marquer la littérature des deux décennies suivantes. À partir d’extraits du Mythe de Sisyphe d’Albert Camus (1942) et de L’Être et le Néant de Sartre (1943), nous étudierons ce concept mais surtout sa mise en application dans les œuvres fictionnelles (roman et théâtre) des deux auteurs. Nous nous intéresserons dans un deuxième temps aux productions théâtrales que Martin Esslin a désigné du terme de « théâtres de l’absurde » (en particulier aux oeuvres de Ionesco, Beckett, Adamov mais aussi de Genet, dont l'inscription dans les théâtres de l'absurde a donné leiu à controverses), en nous interrogeant sur le bien-fondé de cette appellation par trop uniformisante. En effet, si de nombreuses pièces, qui rompent délibérément avec toute forme de logique conventionnelle mais aussi avec les codes esthétiques jusque-là établis, mettent en évidence un malaise existentiel évident, il n’en demeure pas moins que les esthétiques, les conceptions artistiques et les visions du monde divergent fondamentalement de celles véhiculées par les Existentialistes. A tel point d’ailleurs que certains auteurs se sont inscrits en faux contre cette dénomination. À travers ce concept d’absurde, nous nous intéresserons donc à la variété de ces productions, à leurs généalogies et leur inscription dans l’histoire du roman et du théâtre au XXe siècle et plus généralement dans l’histoire littéraire.
Zusätzliche Informationen: Ce cours a lieu en langue française
