Lehrende/r: Dr. Esther Suzanne Pabst
Veranstaltungsart: Proseminar
Anzeige im Stundenplan: PS1.KW.F
Semesterwochenstunden: 2
Credits: 4,0
Unterrichtssprache: Französisch
Min. | Max. Teilnehmerzahl: - | 25
Prioritätsschema: Senatsrichtlinie Zulassung gemäß Richtlinie über den Zugang zu teilnahmebeschränkten Lehrveranstaltungen vom 07. März 2007. Nähere Informationen hierzu entnehmen Sie bitte www.info.jogustine.uni-mainz.de/senatsrichtlinie
Voraussetzungen / Organisatorisches: Selon les diplômes que vous préparez (Bachelor Education / Bachelor Arts Kernfach ou Bachelor Arts Beifach), vous devrez rendre un travail écrit sous forme de mini-mémoire ou un portfolio. Des précisions seront données dès la première séance. Les étudiant*e*s de Bachelor Education et de Bachelor Arts Kernfach devront aussi présenter un exposé. La liste des sujets d'exposés sera distribuée dès la première séance et les thèmes seront attribués aux participant*e*s ce jour-là également. Une présence assidue est exigée pour ce cours. 2 absences seront néanmoins tolérées.
Inhalt: Notre sujet d’étude est l’année 1968 qui marque une crise culturelle de la société française en pleine croissance économique et une rupture dans l’histoire contemporaine. Face à la rigidité de l’État gaullien, une énergie contestatrice inégalée, portée par les jeunes qui ont le sentiment d’être enfermés dans des cadres obsolètes, agite le pays. La société de consommation avec les changements culturels qu'elle entraîne, ouvre la voie à la mise en question des valeurs traditionnelles. L'arrivée des baby-boomers de l'après-guerre à l'âge adulte accentue ce besoin de renouveau dans la société française. La révolte de nature à la fois culturelle, sociale et politique atteint en France son maximum au mois de mai 68. Le mouvement d'abord étudiant gagne ensuite la classe ouvrière, puis pratiquement toutes les catégories sociales sur l'ensemble du territoire. Le 24 mai, la France est paralysée par 10 millions de grévistes. La grève générale implique pour la première fois le monde du travail à côté du monde étudiant. Prises de parole, débats et assemblées générales ont lieu dans les rues, les entreprises, les administrations et les universités. Le 27 au 30 mai la crise sociale se noue en une crise politique et refluera en juin. A long terme, mai 68 aboutit à des changements profonds dans la société. Les institutions traditionnelles sont remises en cause : la magistrature, l'armée, la famille, l'Eglise. C'est cet aspect anti-autoritaire et libertaire ("il est interdit d'interdire") qui marquera durablement la société et la vie politique françaises en accélérant l'évolution des mentalités sur le travail, l’éducation et l'égalité hommes-femmes.
